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Arnaud Ambassa, le novice du 20 mai.

 

Le jeune apprenant de Lettres Modernes Françaises de l’Université de Yaoundé I a participé  pour la première fois au  défilé organisé au boulevard du 20 mai devant le Chef de l’Etat. Voyage au cœur du 20 mai 2012 vu par un étudiant dans ce reportage.

 

 

 

 

Dimanche 20 mai 2012.Il est 07h30.Par une matinée très ensoleillée, Arnaud passe un dernier coup de fer sur sa tenue. Une chemise de couleur orange aspergée des symboles de la mère des Universités camerounaises et un pantalon messieurs de couleur noire. L’ensemble parait resserré pour le garçon d’ 1m8

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0.Mais lui qui ne prend part que pour sa première fois au défilé du 20 mai ne pense qu’à une seule chose : rejoindre le campus de l’Université de Yaounde I où l’attendent ses camarades.

 

Le rendez-vous a lieu devant la Direction du Centre des Œuvres Universitaires(DCOU).Avec ses compères, il finit par rattraper les  cop’s des autres facultés devant le rectorat, lieu d’embarquement des étudiants pour le boulevard.08 h. Le gros bus de marque Coaster affrété pour l’occasion dévale la colline menant au rectorat. Dans une ambiance folle, les jeunes sont transportés  vers le lieu du défilé. C’est un carnaval qui règne dans le véhicule : « ce sont des moments de grande joie entre les étudiants vu la solennité de l’événement et surtout qu’il se déroule hors du campus ! » jubile Arnaud.

 

En moins de 10 minutes, la délégation universitaire est sur le site du défilé. Ou du moins aux alentours car l’esplanade du boulevard du 20 mai est cernée de militaires et gendarmes qui patrouillent sans cesse. Seuls les invités ont accès à la tribune présidentielle. La foule qui a fait le déplacement du Boulevard se retrouve donc nichée qui sur la colline derrière l’immeuble de la Camtel qui, autour du cercle formé par le rond point de la Poste Centrale.

 

La température est au plus fort.29 degrés à l’ombre. « Il fait chaud hein ! » se plaint-on ici et là. Les étudiants  sont alignés le long de l’axe conduisant au siège d’Interpol.L’itinéraire est simple. Ils traverseront la Poste Centrale avant de rejoindre le boulevard .Entretemps, Arnaud lui a bourré sa panse avec quelques beignets et du foléré, une boisson froide traditionnelle concoctée par des vendeuses à la sauvette sur place. « Je prends mes dispositions car la journée sera longue » justifie t-il. A présent, celui qui est également trésorier du Club Communication de l’Université de Yaoundé I se distingue rapidement parmi milles. L’enthousiasme est au firmament. On le voit circuler à travers les rangs à tue-tête et saluer fraternellement ses cop’s de Ngoa-Ekelle. Tout cela a un air de retrouvailles.

 

L’heure est aux dernières répétitions sous la houlette des encadreurs de l’Université. Dans les effectifs des étudiants, on compte une fanfare, des majorettes et de simples défilants. Tout est passé au peigne fin.Tenues correctes, coiffures, attitudes, rythme du pas, les cop’s comptent faire un plein succès lors de leur passage. Arnaud  redevenu très sérieux porte la solennité de l’événement .Il reprend en chœur toute les chansons apprises lors des répétitions à la Fac.

 

Autour de 11h45, c’est le tour aux étudiants de Yaoundé I. Arnaud  tête haute, fière allure écrase le goudron du boulevard de ses pas dignes d’un guerrier .A la tribune, Paul Biya le président de la république est séduit. Les étudiants ont prouvé par leur fougue qu’ils sont le « fer de lance de la nation ». « C’est ce  que personnellement je souhaite qu’on garde comme image de nous (les étudiants : NDLR) à ce défilé ; au-delà de la fête et des émargements, c’est certaines valeurs républicaines que j’ai voulu saluer à travers ma participation » se défend-il l’air joyeux. Normal car la journée n’est pas fini .En ligne de mire un plat de nourriture complet gracieusement offert par l’Université de Yaoundé I et un passage au Guichet pour empocher les 1500 Fcfa reversés à tous les défilants. Plus tard  dans la soirée, Arnaud ira à une petite fête organisée par les cop ‘s, question de «se détendre »… en attendant le défilé du 20 mai prochain. « J’y prendrai part ! » prophétise t-il.

 

 

Stéphane Kungne


Los hispanistas cameruneses en la incertidumbre

 

Desde el anuncio de la suspensión este año en el Boletín Oficial del Estado de las becas Maec-Aecid otorgadas por el reino ibérico, numerosos jóvenes cuestionan el porvenir así como las salidas de sus estudios en nuestro país ya que España no se está aproximando a la punta del túnel.

 

No fue una sorpresa. La suspensión de las becas de estudios entregadas por España tras el ministerio de Asuntos Exteriores y de Cooperación (MAEC) y la Agencia Española de Cooperación Internacional cayó como una consecuencia lógica de la crisis que aplasta a este país. Esta medida fue una de las muchas que adoptó el gobierno Rajoy en su política de rigor y de reducción de los gastos públicos españoles. Una estratagema que tiende a reactivar la economía.

 

Por supuesto, las cifras están claras. Según la OCDE (Organización para la Cooperación y el Desarrollo Económico) se prevé una caída del 1,6% en 2012 y del 0,8% en 2013. Tampoco confía en que se cumpla el déficit. Tales perspectivas que condujeron a la instancia europea a pedir “medidas contundentes y eurobonos” a la Unión Europea no podían no haber impactado las relaciones entre Madrid y el África Negra. En especial en el dominio de la investigación y del fomento de las relaciones lingüísticas, este año va a ser muy desprovisto de las alegrías que solían suscitar aquellas ayudas en las familias de los beneficiarios.

 

 

 

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Sonia, estudiante de Máster  I en la Universidad de Yaundé lo lamenta:”había planeado solicitar la beca este año, en esta situación, me pregunto cómo voy a organizar mis futuros anos de estudio». A veces, la obtención de esta beca era el punto culminante de una impresionante trayectoria en las universidades africanas con todas las dificultades que se puede imaginar.  Sea que fuese, unos quedan optimistas:” aprovecharé de esta situación para ingresar en una escuela de formación profesional como la Escuela Normal Superior y cuando vuelvan las becas me ajustaré para ser de los mejor capacitados para lograr conseguirlo” se entusiasma Sergio, también estudiante en Master.

 

Cabe señalar que las reacciones camerunesas a esta medida gubernamental española no son forasteras de las mismísimas peninsulares. Prueba de ello son estas declaraciones de lideres sindicales y estudiantes que se pueden leer estos días en la pagina web de televisión española: « Recortar en educación es ir en contra del progreso o « Si pierdo la beca, no sé cómo pagaré la matricula del próximo curso ».Claro está, no se habrá dejado de comentar la crisis española.

   Por  Stéphane Kungne


Et si le Cameroun vivait en parfaite osmose

Le temps d’un match, tout a changé.La dernière victoire des Lions indomptables face à la Tunisie 4-1 a soulevé un grand vent de joie sur tout le pays.Emerveillés par le réveil spectaculaire des Lions qui se qualifiaient ainsi pour le Mondial, les camerounais se sont donné à coeur joie aux habitudes de Bacchus dans les rues de Douala.Un ami que j’ai appelé quelques minutes aprèes la rencontre s’est versé dans un triomphaliste  » vive le président Paul BIYA ».

Au-delà de ce retour en fanfare des athlètes camerounais dans le plus grand évènement footballistique mondial, qui plus est en terre de la Samba, ce qui m’a marqué meme au plus profond de mon habituel scepticisme c’est l’extrême coïncidence avec le voyage du premier sportif camerounais dans la ville de Douala. »Nous revoici donc à Douala » jubilait Pau biya accompagné de son épouse et ovationné par l’ensemble des camerounais qui semblaient apprécier l’inauguration du deuxième pont de la ville et la nouvelle usine à gaz de Logbaba.Cela dit , thuriféraires comme pourfendeurs du premier sportif ont pour une fois résonné à l’unisson suite à cette visite arrosée le lendemain dimanche 17 novembre d’une belle victoire des Lions.Signe particulier de cette vibration d’énergies positives sur le pays était sans doute le retour au compteur but de l’attaquant Achille WEBO dont le public réclamait depuis des années déja les faits d’armes dans les rencontres décisives.

Comme quoi quand sport et politique font bon mélange , c’est toute la nation qui en profite.